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Automobile et Airbus : les sous-traitants étrangers se frottent les mains

jeudi 9 novembre 2006

Les difficultés persistantes dans l’automobile et la volonté d’Airbus de redistribuer les cartes chez ses fournisseurs font le jeu des sous-traitants chinois et d’Europe de l’Est qui comptent bien, avec des prix imbattables, rafler de nouveaux contrats. Au salon Midest de la sous-traitance industrielle, qui se tient à Villepinte (Seine-Saint-Denis) jusqu’à vendredi, les sous-traitants de pays à bas coûts sont légion et les représentants d’entreprises françaises se pressent sur leurs stands. "L’avenir est en Europe de l’Est", estime Pierre-Axel Siourd, représentant en France de l’entreprise roumaine GIC qui fabrique entre autres des volants, des pare-chocs ou des pots d’échappement pour Renault. Pour la plupart des industriels occidentaux, l’équation est simple et le calcul vite fait : en Roumanie, un ouvrier gagne en moyenne 100 euros par mois, un ingénieur 500. "Le futur de la sous-traitance en France est compromis. Une centaine de sociétés doivent fermer chaque année à cause de la Roumanie.

Voir en ligne : lemonde.fr