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L’impact du Web 2.0 sur les processus d’apprentissage

mardi 3 février 2009

Au fur et à mesure que le travail de chacun se complexifie, demande de savoir faire face à des situations à chaque fois uniques et ce quasi immédiatement, il s’avère nécessaire de mettre en ?uvre de nouveaux modes d’apprentissage. Non pas pour remplacer l’existant mais pour répondre aux besoins spécifiques qu’il ne couvre pas. Peut-on dès aujourd’hui évoquer l’impact du web 2.0 sur les processus d’apprentissage dans les organisations.

L’apprentissage, que ce soit au sein de l’entreprise comme dans un contexte plus large, est un sujet vaste qui recouvre une multitude de réalités, de besoins et de modes opératoires. C’est un domaine que l’entreprise a découvert et pris en compte depuis longtemps, tout au moins dans une certaine mesure. Pendant longtemps le modèle « descendant » de formations organisées afin de permettre à chacun de disposer des savoirs et des savoir-faire nécessaire à leur travail quotidien a relativement bien fonctionné dans la mesure où les besoins des collaborateurs étaient relativement prévisibles et leur tâches standardisées. Au fur et à mesure que le travail de chacun se complexifie, demande de savoir faire face à des situations à chaque fois uniques et ce quasi immédiatement, il s’avère nécessaire de mettre en oeuvre de nouveaux modes d’apprentissage. Non pas pour remplacer l’existant mais pour répondre aux besoins spécifiques qu’il ne couvre pas. Plus qu’un savoir, l’individu recherche ici une réponse à une situation précise, réponse qui doit être immédiatement opérationnelle.

Sur le long terme, en raison de l’interconnexion croissante entre les individus et les fonctions, chacun est également amené à devoir comprendre, ne serait-ce qu’à minima, en quoi consistent le quotidien et les enjeux de l’autre. N’allons pas chercher plus loin l’apport des technologies du Web 2.0 au processus d’apprentissage. Et ne commettons pas l’erreur d’analyser l’apport de ces technologies au regard d’un catalogue de fonctions mais au regard des dynamiques qu’elles supportent et rendent possibles. « On n’apprend rien sur une île déserte », partant de là le rôle de la technologie est de faciliter les conversations et les échanges afin que sur le court terme questions et réponses se rencontrent et qu’à plus long terme de fructueux échanges entre pairs augmentent les savoirs de chacun.

Cet article ainsi que d’autres sont disponibles sur le dernier n° de VeilleNews.

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