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Le gouvernement jordanien fait marche arrière sur la lutte contre la cybercriminalité

mercredi 8 septembre 2010

Face aux nombreuses protestations dont le gouvernement jordanien a fait l’objet, suite à sa loi sur la cybercriminalité du 3 août, un amendement à la loi provoque des réactions positives de Reporters Sans Frontières. Le délit de diffamation, qui accordait un pouvoir discrétionnaire au procureur général, a été modifié.

Les positions de Julian Assange, co-fondateur de Wikilieaks, qui a publié des documents classés sur la guerre en Irak, ou la position de l’ancienne juge Eva Joly, qui souhaite faire de l’Islande la patrie d’une information totalement libre, soulèvent de nombreuses questions autour du droit à l’information. La récente loi jordanienne sur la cybercriminalité alimente le débat.

Les points les plus liberticides ont été retirés. Mais Reporters Sans Frontières continue de demander l’abrogation de la loi, qui conserve un pouvoir de sanction arbitraire, notamment en raison du caractère imprécis de ses articles. La loi sur les sanctions des systèmes d’information, qui établit le cadre légal des publications en ligne, prévoit même une peine de travaux forcés.

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