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Le marché algérien est demandeur d’innovations technologiques

lundi 14 août 2006

LNR : Les technologies nouvelles - le WiMAX, la VOIP et l’IP Centrex, entre autres - ne risquent-elles pas de se heurter à des résistances et à des incompréhensions ? Comment procédez-vous sur le marché pour les rendre plus familières ?

A. Chiheb : Votre question est excellente. Elle est relative au noyau dur de la problématique de la mise en œuvre et du déploiement de toute nouvelle technologie dans un marché émergent. Au-delà du vocabulaire technique WiMAX, VOIP, TOIP, IP Centrex, dont le sens doit être assimilé par les acteurs du marché, essentiellement les clients potentiels, votre question m’invite à parler des approches de la conduite du changement et de l’homéostasie.

Le changement nécessite de faire accepter le risque de perdre un existant connu pour un avenir incertain pour l’individu. Face à cette situation, tous les acteurs ne sont pas forcement enclins à prendre ce risque et peuvent développer des résistances actives ou passives. La résistance au changement naît en général de la peur de la nécessaire adaptation induite.

Voir en ligne : la nouvelle republique