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Le risque-pays Maroc vu par l’AFD

mardi 10 octobre 2006

Main-d’œuvre bon marché, cours de change stable et inflation maîtrisée… Le Maroc a tout mis en œuvre pour attirer les investisseurs étrangers. La croissance économique a doublé au cours des années 90, passant à 4,3% en moyenne contre 2,1% la décennie précédente. Et pourtant, cela n’a pas fait du Royaume un pays d’économie émergente. Telle est l’une des principales conclusions du dernier rapport risque-pays de L’Agence française de développement (AFD) sur le Maroc.

L’AFD identifie plusieurs handicaps, notamment « le double excès d’offre observé sur les marchés de facteurs – chômage et surplus d’épargne – qui témoigne d’obstacles structurels à l’initiative privée, à l’investissement et à la croissance ». Quels seraient alors les éléments qui permettraient au Maroc de bénéficier d’un taux de croissance structurellement élevé à même de limiter le risque-pays ? Rehausser la productivité en favorisant l’adéquation entre offre et demande de travail, ce qui passe par l’amélioration des systèmes éducatifs et la diffusion des technologies à une plus large échelle. Ainsi, avec une inflation maîtrisée, une santé budgétaire retrouvée et un risque-pays au plus bas, le Maroc peut se prévaloir d’un climat économique particulièrement favorable.

Voir en ligne : dso-na.info