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Les investisseurs étrangers sont-ils encore les bienvenus ?

jeudi 7 septembre 2006

Les investissements directs étrangers, les IDE, sont la source vitale du système de production intégrée internationale. La montée en puissance a duré vingt ans, mais cette belle époque est-elle en train de toucher à sa fin ? Si l’IDE peut apporter de nombreux bénéfices, il a aussi parfois des coûts. Dans les années 70, lorsque les sociétés transnationales (STN) qui se lançaient dans de tels investissements ont commencé à se faire remarquer, de nombreux gouvernements ont cru que les coûts de l’IDE dépassaient ses bénéfices et l’ont donc contrôlé. Le pendule, tenu par les pays développés, a commencé à s’agiter dans les années 80. Autrefois considéré comme faisant partie du problème, l’IDE est devenu un élément de solution vers la croissance économique et le développement.

Rien ne l’illustre mieux que les changements intervenus dans les régimes nationaux de l’IDE. Comme le rapporte la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, parmi les 2.156 changements qui ont eu lieu entre 1991 et 2004, 93% visaient à créer un environnement plus hospitalier pour les STN. Mais le risque de voir le pendule se mettre à tourner à l’envers est réel, avec pour conséquence un recul de ce processus de libéralisation. L’IDE dans les pays développés (et de plus en plus dans les marchés émergents) prend souvent la forme de fusions et acquisitions transfrontalières.

Voir en ligne : l’économiste