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Pêche maritime : Un plan « Maroc bleu » en gestation

mercredi 8 octobre 2008

· Lancement d’une étude en septembre dernier

· Objectif : consolider les actions en cours par une vision extérieure

· Nouvelles pêcheries, flotte et exportations, les axes ciblés

« Consolider l’existant selon une vision extérieure, tel est l’objectif recherché à travers l’étude sur la stratégie du secteur de la pêche maritime », commente d’emblée Zakia Driouech, directrice de la Pêche et de l’Aquaculture au département de tutelle. L’étude, lancée courant septembre dernier, sera bouclée d’ici 4 à 5 mois. « Et, d’ores et déjà, le tandem en charge de sa réalisation, Monitor et Valyance en l’occurrence, est en train d’établir un premier diagnostic de la situation », se félicite Driouech. Valeur aujourd’hui, est-il précisé, les consultants ont tenu plusieurs réunions avec les professionnels du secteur, notamment à Casablanca, Agadir et Dakhla.« Car, l’approche adoptée est d’associer toutes les professions concernées par le développement de la filière des produits de la mer. D’où, sûrement, l’optimisme affiché par le président des conserveurs marocains, Mohamed El Jamali. « Bien que les clignotants n’augurent pas d’une embellie à court terme, l’industrie de la conserve fonde beaucoup d’espoir sur les plans d’action en cours de mise en œuvre », avoue El Jamali. Selon lui, l’industrie de transformation souffre toujours du déficit d’approvisionnement en matières premières. Déficit qui impacte la rentabilité de l’activité au double niveau de la production et des exportations. Du coup, les usines tournent à moins de 50% des capacités. Or, de l’avis de nombreux professionnels, qui s’appuient sur les données de l’INRH (Institut national des recherches halieutiques), le problème n’a pas trait à la ressource. Il relève plutôt des moyens utilisés pour accéder à son exploitation. « Surtout qu’avec les changements climatiques le poisson a tendance à émigrer de plus en plus en profondeur et bien évidemment loin des côtes », fait remarquer le chef de file des conserveurs.

Voir en ligne : L’Economiste