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Etude pour la diffusion des TIC dans les PME. Stratégies, dispositifs et outils : un référentiel pour l’action

vendredi 17 février 2006

Les TIC sont souvent présentées - à juste titre, même si leur retour sur investissement
est parfois sujet à caution -, comme un facteur de compétitivité des entreprises.
Une distinction importante doit donc être établie selon le sens que peut revêtir la notion
de « compétitivité numérique » pour une PME ou une TPE et plus généralement l’effet
« systémique » que peuvent avoir les TIC sur la performance des entreprises, la
compétitivité de l’économie et le développement des territoires.

Ainsi :

  • les services de l’Etat pourront aborder la diffusion des TIC à l’aune de la compétitivité
    de l’économie française dans le concert d’une économie mondialisée,
  • un groupement de donneurs d’ordres industriels pourra raisonner en terme de
    performance technico-économique de ses sous-traitants de rang 2 et 3,
  • une collectivité locale pourra raisonner à l’échelle de son territoire, c’est-à-dire en
    terme de développement économique local,
  • un syndicat professionnel pourra répondre aux attentes et aux interrogations de ses
    adhérents en matière de développement et de pérennité de la filière,
  • une chambre consulaire pourra répondre aux attentes de ses ressortissants en
    matière d’appropriation des nouvelles technologies,
  • un responsable d’entreprise pourra raisonner en terme de commodité ou d’utilité, de
    développement commercial, de qualité de service, de fidélisation client ou de
    réduction des coûts.

Cette diversité de points de vue ne rend pas aisé l’élaboration et le déploiement de
politiques publiques en matière de diffusion des TIC dans les PME. Celles-ci sont en effet
à bien des égards paradoxales car :

  • souvent positionnées à côté des autres politiques (innovation, qualité, export...), mais
    de plus en plus à l’intérieur de ces mêmes politiques,
  • combinant des approches tantôt verticales (sectorielles), tantôt horizontales (territoriales),
    plus rarement maillées entre ces deux dimensions,
  • forcément collectives et généralistes (principe de pertinence), mais nécessairement
    sélectives et ciblées (principe d’efficacité),
  • portées par des acteurs publics guidés par le souci de l’intérêt général, au bénéfice
    d’acteurs privés naviguant entre hasard et nécessité, contrainte et opportunité.

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