Echanges extérieurs : la réforme des outils de gestion s’impose comme une épée de Damoclès

Les échanges extérieurs ont été marqués, au terme du premier semestre 2006, par un certain dynamisme, aussi bien des importations que des exportations. Et l’on s’attend à ce que le contexte international, marqué par une accélération de la croissance mondiale et par celle de la zone euro, se répercute positivement sur la demande étrangère adressée au Maroc. Cette tendance favorable devrait se poursuivre pour le restant de l’année. Pour peu, bien entendu, que l’on donne le tonus nécessaire à la compétitivité de la texture économique nationale.

Selon Mourad Cherif, président du CNCE (Conseil national du commerce extérieur), « les projets structurants en termes d’infrastructures et de plans sectoriels de développement (…) gagneraient davantage en efficacité en les complétant par des programmes spécifiques au développement des exportations ».