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Intelligence économique : Où en est l’Algérie ?

mardi 25 novembre 2008

Un gage de réussite

« Une entreprise moderne ne peut travailler sans veille extérieure ».

C’est ce qu’a affirmé Djamel-eddine Labed, directeur de la division intelligence économique et veille technologique au ministère de l’Industrie et de la promotion des investissements (Mipi) à l’occasion de la tenue des 2es Assises de l’Intelligence économique. « Tout le monde travaille pour son entreprise : que ce soit le P-DG ou les différents cadres à différents niveaux », ajoutant qu’il est impératif de « faire de la veille et voir les tendances lourdes de l’économie mondiale en matière de prix ainsi qu’en matière de disponibilité des produits et enfin en matière de législation et de normes ».

Selon lui, « l’autre maître-mot de l’IE, c’est se mettre à niveau par rapport à son environnement de façon à acquérir toutes ces techniques qui font le bonheur des entreprises étrangères et qui doivent aussi l’être tout autant pour les entreprises algériennes ». Il a annoncé qu’un projet relatif à l’organisation, au courant 2009, d’Assises nationales sur l’Intelligence économique, est en cours de préparation au niveau du MIPI.

« Il nous semble important de lancer ce genre d’initiatives de manière à créer une sensibilisation nationale des acteurs et opérateurs économiques à l’acquisition et à l’appropriation de ce concept d’IE », a ajouté le responsable.

D’autant que ce n’est pas, a-t-il jugé, un gros investissement, mais c’est plutôt un état d’esprit qui consiste à travailler, d’abord, pour son entreprise, son industrie et ensuite son pays.

Voir en ligne : el-annabi.com