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« L’ambition du centre financier de Dubaï ? Etre au même niveau que Londres ou New York »

mercredi 10 octobre 2007

London Stock Exchange, Nasdaq, OMX, casinos à Las Vegas, ports britanniques. Les cibles de Dubaï sont stratégiques et ambitieuses. L’émirat du golfe Persique est désormais le symbole d’un nouveau capitalisme du Sud aux ambitions planétaires, qui s’impose à coups de prises de participation dans le monde jusque-là exclusif des sociétés occidentales. Omniprésente dans les transactions annoncées ces dernières semaines aux Etats-Unis et en Europe, la capitale économique des Emirats arabes unis n’a d’égal que son voisin, une micro-monarchie pétrolière, le Qatar, qui multiplie également les investissements au travers de la Qatar Investment Authority.

Ces institutions étatiques ont braqué les projecteurs sur ce capitalisme d’un genre nouveau qu’imposent les fonds souverains. Mais le meilleur investissement reste dans la région du Golfe : plus de 1200 milliards de dollars de projets y ont été annoncés ces prochaines années, dont 440 milliards dans les Emirats arabes unis. Entretien avec Omar Bin Sulaiman, gouverneur du Dubai International Financial Center (DIFC), de passage à Genève.

Voir en ligne : Letemps.ch