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Quel avenir pour l’agriculture bio en Algérie ?

lundi 2 octobre 2006

Ce créneau, pourtant très porteur en Europe et ailleurs, de par sa capacité de faire rentrer de l’argent et de contribuer à la valorisation de l’économie nationale, ne suscite pas pour autant de l’intérêt de la part des professionnels.

Même si l’Algérie ne consomme que très peu de produits chimiques - sur les 8,2 millions d’hectares de surface agricole utile, moins de 6% reçoivent des engrais et des pesticides. Dès lors, nous ne pouvons pas dire que nous avons une agriculture biologique. Mais l’utilisation insignifiante de pesticides et de produits chimiques dans l’agriculture est en soi un facteur important à même d’encourager l’agriculture bio. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé dernièrement le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat.

Mais qu’en est-il réellement sur le terrain ? Il faut dire que jusque-là, l’agriculture bio n’est qu’un chantier parmi d’autres. Faisant partie de ces projets qu’on lance en grande pompe avant de les reléguer aux calendes grecques l’agriculture biologique attend aujourd’hui qu’on la relance sérieusement.

Voir en ligne : el-annabi