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Non, les réseaux sociaux ne rendent pas plus partisans
vendredi 31 octobre 2014![](local/cache-vignettes/L300xH153/breveon5417-6038f.jpg?1575060870)
Ces dernières années, de nombreuses études scientifiques ont défendu l’idée que les réseaux sociaux polarisaient ou radicalisaient les opinions.
Cette idée a pourtant été violemment remise en cause par une publication récente. Un universitaire a ainsi récemment démontré que, contrairement aux idées précédentes, et grâce à une méthodologie adaptée, le Web social permettait l’exposition à plus d’informations dissonantes, qui à leur tour viennent enrichir les discussions au sein de communautés beaucoup plus poreuses qu’on ne le croit.
La thèse des chambres d’écho est-elle valable ?
“How social media reduces mass political polarization” est une étude qui a été publiée le 18 octobre 2014 et réalisée par Pablo Barbera, de l’université de New York et couvre l’Espagne, l’Allemagne et les Etats-Unis. Les résultats qu’elle défend vont à rebours de nombreuses autres déclarations parues cette année sur l’effet supposé des communautés du Web, véritables « chambres d’écho » ou caisses de résonance qui favoriseraient les idées similaires et excluraient les idées dissonantes (on pense ici aux études de Adamic et Glance, 2005 ; Conover, 2012, Colleoni, Rozza et Arvidsson, 2014).