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Guide d’autodéfense numérique

mercredi 13 juillet 2011

De nos jours, les ordinateurs, Internet et le téléphone portable tendent à prendre de
plus en plus de place dans nos vies. Le numérique semble souvent très pratique : c’est
rapide, on peut parler avec plein de gens très loin, on peut avoir toute son histoire en
photos, on peut écrire facilement des textes bien mis en page... mais ça n’a pas que
des avantages ; ou en tout cas, ça n’en a pas seulement pour nous, mais aussi pour
d’autres personnes qu’on n’a pas forcément envie d’aider.
Il est en effet bien plus facile d’écouter discrètement des conversations par le biais des
téléphones portables que dans une rue bruyante, ou de trouver les informations que
l’on veut sur un disque dur, plutôt que dans une étagère débordante de papiers.
De plus, énormément de nos informations personnelles finissent par se retrouver publiées
quelque part, que ce soit par nous-mêmes ou par d’autres personnes, que ce soit
parce qu’on nous y incite - c’est un peu le fond de commerce du web 2.0, parce que
les technologies laissent des traces, ou simplement parce qu’on ne fait pas attention.

Rien à cacher ?

« Mais faut pas être parano : je n’ai rien à cacher ! » pourrait-on répondre au constat
précédent...
Deux exemples tout bêtes tendent pourtant à montrer le contraire : personne ne souhaite
voir ses codes secrets de carte bleue ou de compte eBay tomber entre n’importe
quelles mains ; et personne non plus n’aimerait voir quelqu’un qui ne lui veut pas du
bien débarquer chez lui parce que son adresse a été publiée sur Internet malgré lui...
Mais au-delà de ces bêtes questions de défense de la propriété privée, la confidentialité
des données devrait être en soi un enjeu.

Ce guide se veut une tentative de décrire dans des termes compréhensibles l’intimité
(ou plutôt son absence) dans le monde numérique ; une mise au point sur certaines
idées reçues, afin de mieux comprendre à quoi on s’expose dans tel ou tel usage de tel
ou tel outil. Afin, aussi, de pouvoir faire le tri parmi les « solutions », toutes plus ou
moins dangereuses si l’on ne se rend pas compte de ce contre quoi elles ne protègent
pas.
À la lecture de ces quelques pages, on pourra avoir le sentiment que rien n’est vraiment
sûr avec un ordinateur ; et bien, c’est vrai. Et c’est faux. Il y a des outils et des usages
appropriés. Et souvent la question n’est finalement pas tant « doit-on utiliser ou pas
ces technologies ? », mais plutôt « quand et comment les utiliser (ou pas) ? »

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